Je vous l'avais promis, je vais vous expliquer pour le coucou. Lors de chacun de mes voyages je fais une connerie, bien sûr je n'ai pas dérogé à la règle en Roumanie.
Hier, quand j'ai vu le coucou se faire nourrir par la rousserolle j'ai raté toutes les photos parce que comme d'habitude je ne vérifie pas mes réglages que j'avais changés pour faire un paysage. J'avais donc fermé mon diaph à 10 et le coucou se trouvait dans une ambiance très sombre, résultat des photos prises au 60/s donc fichues.
J'ai décidé d'y retourner le lendemain et j'y ai consacré une grande partie de la journée. Le challenge étant de retrouver le coucou et la chance m'a sourit. A présent vous connaissez tout de mes aventures dans le delta. Dernière précision, depuis que la rousserolle a failli se faire gober par le coucou elle ne se présente plus que de face pour lui donner sa pitance .......comme quoi, même les oiseaux réfléchissent, ce dont je n'ai jamais douté d'ailleurs.

Cette journée a été grandement consacrée au déplacement à Letea. Ce village est très éloigné et il faut environ deux heures pour y aller.
Bien sûr nous avons flâné en chemin, le coucou, le rollier et la panure étaient sur notre route ! J'en ai profité pour les mettre en boîte.
Mon ami le pourpré a encore gagné et pourtant c'est par dizaines que nous les avons vus, mais ils partaient toujours hors de portée de l'objectif.
Je me vengerai l'année prochaine. En fin d'après midi, c'était l'aventure du coucou ......des détails lors de l'ultime journée.

Petite journée photo. Le matin un épais brouillard recouvrait le paysage. J'avais décidé de retourner à mon affût dans les terres et comme le trajet en bateau dure 45 mn, je suis arrivé totalement trempé.
C'est la vie du photographe animalier, alors pas de regrets, en avant.

Cette journée aura été variée en découvertes. Beaucoup de temps passé à attendre les guifettes noires qui me laisseront sur ma faim pourtant.
Des groupes importants de pélicans m'ont bien occupé tout en restant toujours à une distance respectueuse. Je dirai que c'était une belle journée.

Le vendredi matin, c'est Petre qui m'emmène à l'affût dans les terres. Ca ne donnera rien, mais j'ai vu des rolliers, une huppe et divers limicoles.
Avant de partir, j'installe des perchoirs pour la prochaine fois car j'ai remarqué que le rollier cherchait à se poser et n'apprécie pas trop la vase.

La deuxième journée fait partie de ces moments un peu creux, un affût avait été prévu pour moi par Petre mais il s'est avéré un peu difficile compte tenu de la baisse du niveau de l'eau et des dérangements occasionnés par le bac qui passe le canal juste en face.
Les oiseaux ne sont pas de la partie aujourd'hui et pour clôturer une journée molle nous aurons droit à une belle rincée, la dernière photo de la journée est explicite.

Première sortie du séjour.
Tout d'abord des pélicans blancs qui nous accueillent dans une lumière absolument fabuleuse et ensuite la découverte de ces immensités lacustres couvertes de nénuphars et de nymphéas ont été un ravissement pour les yeux.

Le trajet pour arriver dans le delta est toujours long et fatigant. Il faut en effet compter environ 12 heures pour arriver.
Deux vols dont une escale en Allemagne, arrivée à Bucarest et de là 4 heures de route pour Tulcéa, que ce soit en voiture, en car ou minibus, le temps est le même. Arrivés à Tulcéa vous avez le choix entre passer une nuit à l'hôtel et prendre la navette le lendemain après midi ou prendre un bateau taxi le même jour. Je préfère cette dernière solution qui me fait gagner une journée entière de photos.